I. Les Rotifères (Rotifera)

Genre : Philodina

Les rotifères sont les animaux qui sont les plus abondants dans le plancton des eaux douces croupies.

Si certaines espèces se retrouvent dans le plancton des eaux douces, la plupart d'entre elles vivent dans les mousses ou lichens, et même dans l'humus des forêts ainsi que dans le fumier. Ces milieux ayant la particularité de se dessécher.

L’étymologie du nom rotifères : « roti » qui signifie roues et « fero » qui signifie « porter ». En effet ils possèdent un appareil rotateur muni de cils vibratiles pouvant faire penser à des roues en rotation.

Leur durée de vie varie selon la température, elle est généralement voisine de 3 à 6 semaines.

Ils utilisent la parthénogenèse (reproduction asexuée division à partir d'un gamète femelle non fécondé, c'est un mode de reproduction monoparental) pour leur reproduction ce qui leur permet de se cloner naturellement.

Les rotifères peuvent être utilisés en aquaculture, leur « élevage »  en grande quantité, peut servir d’aliments pour des petits poissons (alevins).

Ils se dessèchent avec le milieu où ils vivent, ce qui leur permet de survivre en cryptobiose (état complètement arrêté du métabolisme). Ils peuvent ainsi résister aux températures les plus extrêmes (cf. de BEAUCHAMP, 1965 : 1359).

Ils peuvent supporter cette vie ralentie pendant des durées très variables : des mois voire des années.

 

On rapporte le cas d'herbiers de sphaignes desséchés pendant plusieurs siècles où des rotifères vivants ont été observés quand ils ont été réhydratés. Ainsi, des organes peuvent rester en vie ralentie pendant une durée très longue !!!

II. Euglène (Euglena) :

Euglena (les euglènes) est un genre commun de Protistes flagellés. Elles sont souvent présentes dans l’eau (le plus souvent de l'eau douce, mais il existe de rares espèces marines).

Utilisant les chloroplastes (photosynthèse) pour se développer, on considère l'euglène comme étant un organisme autotrophe.

La longueur des cellules varie de 20 à 300 µm ; elles sont typiquement cylindriques, ovales, ou fusiformes avec un de flagelle unique. Le nom Euglena dérive du mot grec « glêne » signifiant bon œil et se référant au capteur (stigma) jouant le rôle d'un œil rudimentaire .

Les euglènes se divisent par division longitudinale de la cellule. Il n'y a pas de reproduction sexuée connue.

Les euglènes possèdent des chloroplastes ramifiés (dits en forme d'étoile) permettant la photosynthèse, de couleur vert clair, bien que certaines espèces soient incolores. 

Au bout d'un certain nombre de divisions cellulaires, les cellules filles ne possèdent plus de chloroplastes. Elles deviennent donc hétérotrophes et se comportent comme des cellules animales.

 

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III. Paramécie (Paramecium) :

Les paramécies sont un genre d'organismes unicellulaires dont certaines espèces (en particulier Paramecium caudatum) sont couramment utilisées comme organisme modèle dans les laboratoires de microbiologie.

On peut les élever en laboratoire pour les besoins scolaires (découverte des micro-organismes) ou pour nourrir les alevins de jeunes poissons (aquariophilie).

 

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IV. Chlamydomonas :

Chlamydomonas est un genre d’algues vertes microscopique.

Ces algues unicellulaires (taille de 10 µm) possèdent deux flagelles leur permettant de se déplacer dans toutes les directions et un chloroplaste unique leur permettant de réaliser la photosynthèse.

Elles possèdent des caractéristiques de végétaux (chloroplaste pour la photosynthèse) et d’animaux (déplacement avec leurs flagelles).

 

La reproduction de chlamydomonas se fait :

       -        par simple division cellulaire

       -        en faisant intervenir des individus type « + » et type « - » fusionnant entre eux et se divisant ensuite pour générer de nouveaux individus. (2 individus qui « fusionnent » peuvent donner naissance à 4 individus).

 

 

V. Cyanobactérie :

Les cyanobactéries (cyano = bleu) ont le plus souvent des formes filamenteuses, ce sont des êtres vivants microscopiques. Elles possèdent des pigments bleus (phycocyanines) et rouges (phycoérythrines) qui peuvent masquer la chlorophylle (verte).

Apparues il y a environ 3,7 milliards d'années, elles sont à l’origine du dégagement de dioxygène dans l'atmosphère (elles sont responsables de la « Grande Oxydation ») et sont à l’origine de la « désacidification » des océans, lorsqu'elles se sont organisées en colonies fixées (stromatolithes) en étant capables de produire du calcaire.

 

Certaines bactéries réalisent la photosynthèse et peuvent donc transformer l'énergie solaire en énergie chimique utilisable par la cellule en fixant le dioxyde de carbone (CO2) et en libérant du dioxygène (O2). Certaines d'entre elles peuvent dans certaines conditions fixer le diazote (N2). Elles sont aussi capables de consommer le carbone organique présent dans leur environnement.